Open Letter to the World from a Blocked Ukrainian Parliamentarian

Elena Bondarenko

Eric Zuesse: The following letter, written months ago but unfortunately unpublishable in the Ukrainian dictatorship that was imposed in February, was finally posted publicly at the Russian fortruss website on Sunday, December 14th, by Elena Bondarenko, a member of former Ukrainian President Viktor Yanukovych’s Party.

My friends, here is my declaration. I ask that you share it to the extent possible. If you can translate it into other languages, please do!

I, Elena Bondarenko, People’s Deputy from the Party of Regions, finding myself in opposition to the current power in Ukraine, wish to declare that this administration has resorted to direct threats of physical elimination of the opposition in Ukraine; has resorted to suspending the right of freedom of speech, in parliament and out, and is implicated in complicity in crimes not just against politicians, but even against their children. The everyday life of an opposition deputy is this: constant threats, unofficial ban from the airwaves, targeted persecution. Everyone who calls for peace is immediately branded as an enemy of the people, just as in 1930’s Germany, or in McCarthyite US.

A few days ago, Arseniy Avakov, the Minister of the Interior, an ardent adherent of the so-called Party of War of the Ukraine, said the following: “When Elena Bondarenko comes to the podium to speak, my hand automatically reaches for my gun.” This, I emphasize, are the words of a man entrusted with the supreme police power of the country. Further: exactly one week ago, Alexander Turchinov the Speaker of the Ukrainian Parliament, deprived me of the right to speak from the podium as a member of the opposition Party of Regions, only for this: I declared “Any power that commissions its army to bomb its peaceful cities, is criminal.” After which, he magnanimously gave the radical parliamentarians the option to call for shooting the opposition. Considering that my car was shot at last year, when the extremists were already arming with weapons, [a fact on record with the police, on my complaint] such threats aimed at me must be taken seriously.

Further, I will inform everyone, who does not already know it, that the current leadership is covering up those who dared to raise a hand against the son of another opposition politician, Vladimir Oleinik. Ruslan Oleinik, performing his duties as regional prosecutor, was beaten up at his office, endangering his health, and even his life. Di they investigate the beating of a prosecutor performing his duty? No. Did they investigate the monstrous pressure on the leader of the opposition? No. Instead, this administration fired the prosecutor! Every day, from his colleagues I learn of beatings of their aides, of attacks on their companies, of threats, yes, even attacks, on their lives, their health, their property.

The Ukrainian media is completely sanitized from this information, and the typical Ukrainian has no idea that a criminal struggle is taking place against the opposition, and that the constitutional right of free speech is suppressed in every way. The journalists who overcome their fear and work honestly are subject to attack by nationalist mobs, but the organizers and participants of these pogroms are not punished, even when they are recorded on videos and photographs.

I call upon those international organizations that proclaim their support of democratic principles not just to notice this declaration, but to involved in this struggle for the preservation and respect for the democratic rights and freedoms of the citizens of Ukraine.

The methods of the junta in their struggle for power, or rather, for the establishment of a Ukrainian dictatorship, have nothing to do with any concept of “democracy.” If the international community does nothing in the face of these egregious acts, it will look like complicity and silent approbation of all these crimes which are being committed in Ukraine. The free world will lose an outpost, Ukraine. All who fight for democracy, rule of law, and the rights of man, together, can achieve a lot. But only together can we stop the junta and the fratricidal war in Ukraine.

With my respect,

People’s Deputy of Ukraine, Elena Bondarenko


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Mes amis, voici ma déclaration ! Je demande de la diffuser un maximum. Ceux qui ont la possibilité de la traduire, qu’ils le fassent.

« Moi, Elena Bondarenko, députée du Parti des régions, me trouvant dans l’opposition à l’actuel pouvoir en Ukraine, je veux déclarer que ce pouvoir s’abaisse jusqu’aux menaces directes d’élimination physique des représentants politiques d’opposition en Ukraine, jusqu’à priver de leur droit de parole l’opposition au parlement et en dehors, et même à la complicité de crimes non seulement contre ces représentants politiques mais contre leurs enfants. Des menaces constantes, l’interdiction non formulée de la présence des opposants sur les ondes de la plupart des chaînes ukrainiennes, une persécution déterminée, ce sont là déjà les attributs de la vie courante d’un député en Ukraine. Tous ceux qui appellent à la paix en Ukraine sont immédiatement inscrits par le gouvernement sur la liste des ennemis du peuple, comme ils le furent, par exemple, dans l’Allemagne des années 30-40 du siècle dernier ou au temps de la politique de McCarthy aux USA.

Il y a quelques jours, le ministre des Affaires intérieures de l’Ukraine, Arsen Avakov, qui est un ardent partisan du dénommé « parti de la guerre » en Ukraine, a déclaré la chose suivante : « Quand Elena Bondarenko monte à la tribune faire un discours, la main cherche tout de suite le revolver ».

Je souligne que c’est un homme investi de la fonction de premier policier de l’état qui dit une chose pareille. Il y a exactement une semaine, le porte-parole du parlement ukrainien Alexandre Tourtchinov m’a privée de la même façon de mon droit de parler à la tribune en tant que représentante de la fraction d’opposition du « Parti des régions ». Il m’en a privée simplement parce que j’ai déclaré que « le pouvoir qui envoie l’armée bombarder des civils est criminel ». Après quoi, il a donné avec magnanimité la possibilité aux radicaux du parlement d’appeler à fusiller l’opposition. Rappelant que, à la fin de l’année dernière, quand les extrémistes commençaient à s’armer à Kiev, on avait tiré sur ma voiture et que ce fait avait été enregistré par les organes de police sur ma déclaration, je considère ce genre de menaces avec le plus grand sérieux. J’informe également tous ceux qui ne le savent pas encore que le pouvoir actuel couvre des criminels, qui ont osé lever la main sur le fils d’un autre opposant politique, Vladimir Oleinik. Rouslan Oleinik, qui occupe la fonction de procureur de district, a été roué de coups sur son lieu de travail, à la suite de quoi sa vie et sa santé se sont trouvées menacées. Au lieu d’enquêter sur cette agression contre un procureur dans l’exercice de ses fonctions et sur cette intimidation monstrueuse à l’égard d’un opposant et de sa famille, le pouvoir a licencié ledit procureur. J’entends chaque semaine mes collègues parler des passages à tabac de leurs collaborateurs, des perquisitions dans les entreprises de leurs partisans, des menaces et même des attentats sur leurs vies, leur santé et leurs biens.

L’espace informatif ukrainien est presque complètement épuré de cette information, et les Ukrainiens ordinaires ne devinent même pas que se déroule en Ukraine une lutte criminelle contre l’opposition, que le droit à la libre parole donné par la Constitution est malmené de toutes parts. Ces mêmes rédactions qui, surmontant leur peur, travaillent honnêtement s’exposent aux agressions des groupuscules nationalistes, or les organisateurs et les participants de ces pogroms des rédactions, même identifiés par des vidéos et du matériel photographique, ne sont pas tenus responsables. J’en appelle aux structures internationales qui déclarent leur attachement aux principes démocratiques, pour qu’elles ne se contentent pas de prêter attention à cela mais qu’elles se mettent au travail afin que soient conservés et observés les droits démocratiques et les libertés des citoyens ukrainiens. Les méthodes de la junte de Kiev dans sa lutte pour le pouvoir, et plus exactement dans sa lutet pour l’édification d’une dictature en Ukraine n’ont rien de commun avec la notion de « démocratie ».

L’inactivité de la communauté internationale à l’égard de ces faits criants seront considérés comme de la complicité et de l’approbation silencieuse envers tous les crimes qui se commettent à présent en Ukraine.

Le monde libre perd encore un avant-poste, l’Ukraine. Tous ceux qui se battent, non e paroles, mais dans les faits, pour la démocratie, les droits et la liberté de l’homme peuvent ensemble faire beaucoup. Car nous sommes les seuls à pouvoir arrêter la junte et la guerre fratricide en Ukraine !

Avec tout mon respect.

Le député populaire d’Ukraine Elena Bondarenko
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Sources: Washington's Blog (English); Parti Communiste Français via Les Chroniques de Rorschach
Photo: © N/A. URL: http://www.a-w-i-p.com/index.php/2014/12/15/open-letter-to-the-world

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