Tentative d'instrumentalisation de la religion musulmane pour déstabiliser la Russie et contrôle de l'immigration
Karine Bechet-Golovko
Russie politics
La tentation de déstabiliser la Russie sur fond de conflit religieux est forte et ici comme ailleurs, la religion musulmane s'y prête à merveille.
Avec la politique d'immigration massive d'Asie centrale conduite ces dernières années en Russie, un déséquilibre social se manifeste désormais, justement au moment où le pays a plus que jamais besoin d'une société consolidée.
Certaines factions tentent la carte politique sur fond de récent capital patriotique, mais la Douma tient la ligne déglobaliste et reprend en main la question migratoire.
Non, l'immigration n'est pas en soi "une chance", tout dépend de chaque personne qui vient dans le pays. Et la communauté musulmane a un rôle important à jouer aujourd'hui en Russie, pour justement ne pas se laisser instrumentaliser et réaliser de l'intérieur, ce que les Atlantistes ne peuvent faire de l'extérieur.
La poussée d'immigration en Russie produit les mêmes effets qu'ailleurs et tel est bien le but de la politique globaliste : déstabiliser la société, faire venir une masse peu qualifiée et peu chère, diluer la culture nationale et faire bouger les normes sociales. Jusqu'à peu, c'était bien la ligne tenue par la Russie, toujours sous le même slogan du manque de main d'oeuvre, que l'immigration est une chance et que sans elle point de salut économique. Amen!
L'actuel vice premier ministre, très occupé de construction, Marat Khousnouline, juste avant le début de l'Opération militaire, en 2021, quand les gens commençaient à sérieusement grogner contre l'immigration de masse, déclarait péremptoirement qu'il fallait d'ici trois ans au moins encore 5 millions d'immigrés, rien que dans le secteur du bâtiment. Marat Khousnouline était alors un fervent défenseur de la ligne globaliste de l'immigration à outrance.